Silver & Keith 

Nice to meet you... again?

La dernière fois que j’avais laissé mon fils tout seul, il en avait profité pour se faufiler dans mon bureau et s’était servit dans ma réserve d’herbe, et en avait fait profiter ces copains. Autant dire que lorsque le directeur du lycée m’avait appelé pour une affaire de drogue, et que je m’étais retrouvé face aux parents, et au personnel de l’école, leurs faire oublier cette affaire en utilisant mes pouvoirs m’avais donné une bonne migraine. Je fis jurer mon fils de ne jamais recommencer et de ne jamais en parler à son oncle – Il ne manquerait plus que mon frère me retire la garde de Joshua et m’envoie en désintox….Plutôt mourir.-  Bien qu’il ait accepté je ne le croyais pas et préférait l’avoir sous surveillance quand je sortais sans lui. Pour ça, j’avais posté une annonce dans le journal, et maintenant j’attendais une réponse, surtout que ce soir, j’étais supposé avoir un rendez-vous avec une jeune femme et si personne ne venait je me verrai obliger de lui poser un lapin, non pas que ça me gêne, mais j’aimerais tout de même prendre du bon temps.

Il y’a bien quelques jeunes filles qui avait répondues, mais la plus part ne m’inspirait pas confiance, et j’avais fini par passer la soirée dehors avec deux autres, laissant évidemment mon fils seul.  Il m’était souvent difficile de résister aux belles femmes, Non pas que je saute sur tout ce qui bouge, mais quand j’ai un coup dans le nez, ça arrive. D’ailleurs les effets du space-cake que je me suis engloutit il y’a quelques heures commençait à s’estomper, dommage, j’aurais aimé être dans un état second au moins jusqu’à ce que je retrouve ma future potentielle conquête. J’étais assis dans mon bureau  trois de mes chiens à mes pieds Napoléon, un golden,  MaryRead, une Husky, et Churchill mon berger australien, Il me semble aussi que l’un de mes chats est perché sur l’étagère derrière moi. D’un coup, les trois chiens se lèvent, et rejoignent les deux autres déjà entrain d’aboyer à la porte, si je n’avais entendu la sonnette, on peut dire que cinq chiens qui aboient et sautent sur la porte d’entrée c’est difficile à loupé, sauf si on est sourd évidemment.

Je me levai de mon fauteuil, bien difficilement, et me dirigea vers la porte, donnant l’ordre aux chiens de se taire et de me faire place, j’avais la chance d’avoir des animaux obéissants. J’ouvris donc la porte, et regardai la jeune fille qui venait de sonner, une brunette, les yeux noirs, jolie, c’est étrange, mais j’ai comme l’impression de la connaître, je n’arrive juste pas à retrouver d’où. « Bonjour. Je suis la nouvelle baby... »  sitter ? Pourquoi ne finit –elle pas sa phrase ? On dirait qu’elle est surprise, comme si elle ne s’attendait pas à me voir… C’est pourtant elle qui est venue sonner chez moi.  « Professeur McAvery ? Je suis désolée... Je.. Je pense que je me suis trompée. » Une de mes étudiantes ? J’essaie tant bien que mal de me souvenir de tous les étudiants que j’ai eus au cours de ses dernières années, mais ça ne me revient pas. Bon, je ne veux pas passer pour le prof qui oublie ces élèves dès qu’il n’est plus au boulot, je vais donc faire un bref tour dans sa tête. Ça y’est je l’ai ! Miss Fitzgerald, Silver. « Silver ? Je ne savais pas que tu étais devenue baby sitter. Tu ne t’es pas trompée d’adresse ! »  S’il y’a bien un truc auquel je ne m’’attendais pas, c’était de revoir l’une de mes étudiantes, bien qu’en y pensant, il y’en avait beaucoup qui faisait des petits boulots pour avoir un petit salaire, afin de payer un loyer pour un petit appart’ miteux.  « Entre donc ! »  Je m’écartais pour la laisser rentrer, au moins, je la connaissais, je ne m’en rappelais plus, mais je la connaissais. Bon avant de la laisser voir l’hermite qui s’était terré dans sa chambre, vexé que je lui ai dit qu’une baby sitter le garderait, il fallait que cette dernière passe l’interrogatoire je l’invitais donc à s’asseoir sur le canapé et lui proposait une boisson.

Silver & Keith 

Nice to meet you... again?

Dire que la personne ayant répondu à mon annonce était l’une de mes anciennes étudiantes, dont je ne me souvenais pas, c’est un fait, mais quand même. J’étais sérieusement incapable de me souvenir d’autre chose que de son nom… Bon ! Ça reviendrait bien tout seul ! J’en ai vu passer un bon paquet des élèves après tout. Je lui indiquais ma surprise et le fait qu’elle était à la bonne adresse  « Je suis pas vraiment babysitter. Enfin, c'est un deuxième job quoi. » Elle faisait quoi à coté ? Un autre job tout pourri ? Il faut au moins ça pour vouloir gagner de l’argent à s’occuper d’un gosse, surtout du mien. Je lui propose de rentrer, c’est drôle de la voir toute intimidée. Elle passe les chiens et s’assoit sur le canapé, je lui demande si elle veut boire quelque chose « Un verre d'eau s'il-vous-plait. »  Au moins elle est économique, même pas un café ? Une bière ? Bon ! Je vais lui chercher son verre. Je lui tends son eau et j’ai à peine le temps de me retourner qu’elle l’a déjà engloutit. Je fais un aller retour sur la jeune fille puis le verre….heureusement que je lui ai pas mis de la Vodka, bon, ça aurait été drôle.  « J'avais soif. » Apparemment, oui, même assoiffée je dirais ! Je m’assois sur le fauteuil en face du canapé « si tu veux j’en ai toute une réserve ! Au fait, tu peux me tutoyer, et appelle moi Keith, on est pas à l'université ici! » Soit elle était très nerveuse pour un boulot sans importance, soit elle était vraiment bizarre…Hé mais… ça y’est je me souviens d’elle !! Comment avais-je pu l’oublier… J’avais dû rejeter pas mal de ses avances dans le temps où elle était mon élève ! Dommage pour elle, je ne couche jamais avec mes élèves !

Bon, maintenant que j’ai un sourire d’abruti après avoir retrouver mes souvenirs, on va pouvoir reprendre ses esprits, et commencer les choses sérieuses. Mes cinq chiens s’étaient tous réunit autour d’elle, intrigués par la venue d’une étrangère, bizarrement lorsqu’il y a un étranger dans la maison, moi je n’existe plus, je suis un peu jaloux. « J’espère que tu n’as pas peur des chiens ! Ne t’en fais pas ce sont des peluches ! » Des peluches estropiées certes, mais des peluches quand même. Entre Napoléon qui a perdu sa patte avant droite, Maryread qui est aveugle d’un œil, Churchill qui à une bonne partie de la tête brulée, Timelord qui physiquement va bien, Tardis qui lui a l’oreille coupée…j’espère qu’elle ne va pas croire que je maltraite mes animaux, parce que mes chats sont dans le même état, et le lapin et la tortue idem…Bon ! Quoiqu’il en soit, il est temps de poser des questions. « Tu disais que tu avais un autre boulot à côté ?  Tu fais quoi ? » Je tenais tout de même en savoir un peu plus sur ce qu’elle était devenue, je n’allais pas la laisser seule avec mon fils, si je n’étais pas convaincu qu’il ne la briserait pas en mille morceaux. Le peu de gens qui avaient essayé de s’occuper de mon fils pendant mon absence avait tous fini par m’appeler en pleurant, ou n’avait jamais redonné de nouvelle après la première garde. Le seul avec qui il semblait se comporter plus ou moins bien, c’était avec son oncle. « Tu t’es déjà occuper d’un enfant ? » peut-être que « un monstre » aurait été plus judicieux.

Silver & Keith 

Nice to meet you... again?

Je me retrouvais donc avec mon ancienne étudiante, qui postulait pour mon annonce de baby sitting, assise sur mon canapé entourée de mes chiens, dont l’un d’entre eux avait posé sa tête sur son genou… Hey ! Moi aussi j’existe ! C’est moi qui vous ai sauvé bandes d’ingrats !  Je demandais à Silver ce qu’elle faisait à coté « Oui hum... Je travaille en tant que serveuse dans un bar. » Un bar ? Qu’elle me donne l’adresse je viendrais lui rendre visite !  « ... Mais je compte pas faire ça pour le restant de mes jours. C'est juste le temps... Le temps de trouver un boulot plus... Stable. » J’espère pour elle ! Bosser dans un bar, surtout en tant que serveuse ça doit pas être super, entre tout les gros bourrés qui vous aborde sans cesse –dont, je dois l’avouer, il m’arrive de faire parti- et le salaire de misère ! Personne ne mérite ça ! Surtout pas elle, ce n’est une gentille fille ! Mais bon, si on avait ce qu’on mérite peut-être que le monde serait plus facile à vivre !  Après ça je demandais s’il elle s’était déjà occuper d’enfants, après tout c’est pour ça qu’elle était là non ? « Oui. Quelques fois. » Elle n’a pas l’air sûre de ce qu’elle dit, je devrais peut-être retourner faire un tour dans sa tête voir si ce qu’elle dit est la vérité. « Genre, des poupées. Ca compte ? » Finalement je n’ai même pas besoin d’utiliser mes pouvoirs, je vais pouvoir économiser mes force et m'éviter une migraine. J’esquisse un sourire face à sa réplique avant de répondre « ça dépend, si tu t’en occupais comme moi, je ne suis pas sûr de vouloir te laisser mon fils ! J’utilisais les poupées de ma sœur pour planter des clous…Je te raconte pas l’était des poupées après ! » J’essayais de la faire rire, elle semblait ultra nerveuse ! Ce n’est pas comme si s’occuper de mon fils allait être le job de ses rêves !

En parlant du loup, Joshua venait de descendre les escaliers, sans dire bonjour il se dirigea vers la cuisine, et se mit à grignoter des bonbons. « L’espèce de larve que tu vois là, complètement impolie c’est mon fils ! » Mon gamin s’approcha de nous parlant la bouche pleine « et l’espèce de taré que vous avez en face de vous c’est mon père ! Z’êtes la nouvelle baby sitter c’est ça ? » il souriait en disant ça.  Ce gosse me donnait du fil à retordre, mais au moins il était venu parler, c’était déjà ça de gagné, même si dire que je suis taré ce n’était pas très gentil, et heureusement c’était de l’humour ! Je vais finir par l’abandonner sous un pont ! Heureusement que je l’aime ! Parfois je me demande ce que fait sa mère ! Celle qui à abandonner son fils sans se retourner. Josh remonta se cloîtrer dans sa chambre. « Je sais il est un peu grand pour avoir besoin d’une baby sitter ! Seulement, dernièrement il a fait quelques conneries pendant mon absence et je veux donc éviter de le laisser seul ! » Elle va probablement me prendre pour un gros papa poule qui veux surtout pas que son fils soit livré à lui-même. D’un autre côté lui dire « je ne veux pas que mon fils reste tout seul, sinon, il me pique ma drogue » n’était pas une option, manquait plus qu’elle appelle les services sociaux et que mon frère vienne me prendre mon fils. « C’est un monstre malpoli ! Je ne sais pas qui l’a élevé mais franchement c’est un sale rat » je rigolais en disant ça ! Je n’aime pas trop les situations trop sérieuses.