Les jours les plus sombres, on doit chercher un coin de clarté ; les jours les plus froids, on doit chercher un coin de chaleur ; les jours les plus lugubres, on doit laisser ses yeux s'émerveiller, et les jours les plus tristes, on doit garder les yeux ouverts pour laisser les larmes couler. puis les laisser sécher. leur donner l'occasion de dissiper la douleur pour y voir clair et y croire encore. j'étais une fée qui apportait la joie et le bonheur. mais depuis que les anti-mutants étaient là... je ne pouvais vivre normalement. mes ailes étaient impossible à plier, difficiles à cacher. plus le temps passait et plus l'aura blanche qui m'entourait cessait de briller. aujourd'hui, avec la ferme intention de profiter un peu du beau temps, je décidais de me rendre dans la zone nord de la ville. puisque toutes mes attaques s'étaient passées au centre ville, peut-être qu'ailleurs, cela irait mieux ? alors que je commençais à me sentir à peu près bien, au moment même où un sourire se dessinait sur mon visage, une voix retentit. << hey ! espèce de monstre ! >> l'inquiétude pouvait se lire dans mon regard. non, pas aujourd'hui... laissez moi en paix... je souffre en cachant mes ailes pour ne pas vous énerver, laissez moi juste marcher... bien que mon corps laissait traîner de la poussière pailletée sur le sol, je pensais que les gens seraient habitués à force. mais non... j'accélérais le pas. je n'avais pas vraiment de moyens de défenses, je n'étais pas en forêt... les animaux les plus proches étaient surement enfermés... je ne contrôlais pas assez bien mon pouvoir pour m'envoler. puisque j'avais besoin de confiance en moi pour cela. la personne qui me suivait devint un groupe. je me mis alors à courir, un des homme saisit ma veste, me l'arrachant presque. je le retira pour pouvoir courir. mes ailes visibles, il y eut plus de monde, comme si j'étais une attraction. essayant de battre des ailes pour m'envoler, je n'y arrivais pas. je fini par tourner dans ce que je pensais être une ruelle, mais il s'agissait de l'entrée fermée d'une boutique. je tentais d'ouvrir la porte, mais la poignée me restais en main. apeurée, des larmes brillantes coulaient le long de mes joues. en me retournant, je trébucha sur le sol.

- Laissez moi tranquille !

Hurlais-je. mais le groupe ne tarda pas à s'accumuler autour de moi à la vision des passant qui ne disaient rien. je me prenais des coups de pieds, des coups de poing, on tirait sur mes ailes. << attends, j'ai des ciseaux ! >> un des hommes m'avait bloqué sur le sol, face contre le trottoir. j'avais beau me débattre et hurler, même certains mutants passaient sans m'aider. je fini par cesser de me débattre, l'homme aux ciseaux approchaient pour me couper les ailes. je pleurais mais semblais surtout fatiguée.