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 De vous à moi, je ne les ai jamais vraiment aimé, ces étudiants... - pv Richter

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Kane Johnson
Kane Johnson

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De vous à moi, je ne les ai jamais vraiment aimé, ces étudiants... - pv Richter Vide
MessageSujet: De vous à moi, je ne les ai jamais vraiment aimé, ces étudiants... - pv Richter   De vous à moi, je ne les ai jamais vraiment aimé, ces étudiants... - pv Richter EmptyLun 9 Nov - 18:06

Je poussai les portes avec fracas, les ouvrant sur mon passage telle une tempête déchaînant les enfers... Ou les Enfers déchaînant une tempête, un truc dans le genre.
Ce guignol voulait du théâtre ? Il allait en avoir ! Et pour son argent !

« Maintenant ça SUFFIT Richter !! »
hurlai-je en plein milieu des escaliers qui descendaient vers la scène où se tenaient plusieurs étudiants, visiblement pétrifiés par mon intrusion.

J'aurai aimé pouvoir penser que ma seule présence les pétrifiait, mais je m'étais bien regardé ce matin dans la glace avant de partir pour l'université, et j'avais donc pleinement conscience de mon très faible pouvoir de séduction, ou de l'absence quasi religieuse d'autorité innée sur mon visage. Cela dit, rien ne m'arrêterait dans mon élan cette fois-ci et je comptais bien faire bouffer tous ses scénarios à deux francs à Richter, et pas forcément par la bouche !
Non mais quel outrecuidance, quel toupet ! Et ça se prétendait professeur d'université ! Oser me voler MES étudiants pour les emmener déclamer des vers ridicules sur une scène encore plus ridicule, et pour quel bénéfice ? Celui de brasser du vent ?

On était vendredi, il était 15h, et à 15h ces étudiants avaient cours de biochimie avec moi.
Autrement dit, Richter mériterait d'être arrêté pour kidnapping ! Et abus de confiance !
Mais de toute façon, il ne fallait pas s'attendre à autre chose avec ce loustic fantasque : de un, il enseignait tout de même le théâtre, une discipline tellement subjective et inoffensive qu'elle n'avait jamais été acceptée comme discipline scientifique (et c'était la sans doute le pire de ses défauts), de deux, il n'était qu'un mariole qui se croyait tout permis simplement parce qu'il était un « artiste ». Il n'y avait pas pire insultes à mes yeux que ce terme-là...
Tout ce qui différenciait les artistes des fous aliénés résidait dans le fait qu'au moins, personne n'entendait jamais parler des fous et qu'ils avaient la décence de ne laisser aucune production derrière eux après leur mort. Point barre.

Il n'avait cessé de me créer des problèmes, n'avait eu de cesse de me narguer, espérant sans doute que je succombe à jour à son venin lyrique, et voilà qu'aujourd'hui, il s'en prenait à MES étudiants ?
Trop, c'en était trop ! Et Richter allait le payer !

Mes pas me portaient jusqu'à l'estrade et je me plantai juste devant, tâchant d'incarner à moi tout seul la fureur elle-même : pour mieux insister sur l'effet, je posai mes poings pliés sur ma taille, espérant au moins rendre mes épaules un peu plus carrées.
Je ne pensais quand même pas en venir aux mains avec Richter – quoique, savait-on jamais ? - mais si cela devait être le cas, alors je voulais paraître à mon avantage.

« Je vous somme de libérer mes étudiants de vos tentatives désespérées pour nous faire croire que vous méritez votre place de professeur au sein de cette respectable université, et de les laisser venir à MON cours ! Je dis bien, mon cours, car ils devraient être en biochimie à cette heure-ci ! »

Un des étudiants en arrière leva la main et s'avança, désirant visiblement dire quelque chose mais je l'arrêtai net en levant ma paume devant moi d'un air décidé :

« Non non non, Smith, n'insistez pas : je connais la souffrance que vous endurez présentement et je suis venu vous en délivrer. Vous me remercierez plus tard. »
« Mais professeur... »
« Ttt-ttt-ttt ! Pas de ça avec nous Smith ! Quant à vous Richter, c'est la dernière fois que vous osez me faire un coup pareil, je vous préviens ! Je vais en référer à qui de droit ! »

Je n'avais aucune idée de la personne à qui je devrais m'adresser pour cela, mais j'avais toujours rêvé de prononcer cette phrase un jour : cela sonnait tellement bien !
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Keaton Richter
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MessageSujet: Re: De vous à moi, je ne les ai jamais vraiment aimé, ces étudiants... - pv Richter   De vous à moi, je ne les ai jamais vraiment aimé, ces étudiants... - pv Richter EmptyLun 9 Nov - 21:59

Est-ce que quelqu'un peut expliquer à Madame Jones, qu'une mimique étonnée ou surprise ne veut pas dire constipée. Il joua quelques instants avec la balle de tennis qu'il avait dans les mains avant de la lancer à quelques centimètres du visage de l'étudiante qui sursauta et eut un petit cri de surprise. Et bah voilà, quand vous voulez y mettre du votre ! C'était parfait ! la demoiselle ouvrit la bouche mais lui fit signe de ne pas reprendre la parole Non je n'ai pas tenté de vous tuer et je savais pertinemment ou allait atterrir la balle. enfin à peu près, mais ça il ne l'avouerait pas. Tout le monde sauf la demoiselle semblait amusé par la situation. Keaton allait reprendre la parole lorsque soudain les portes s'ouvrirent avec fracas et le professeur soupira longuement en voyant l'autre taré apparaître.

Pendant que l'autre lui disait que ça suffisait, il glissa à ses élèves Ça c'est la tête de quelqu'un de furieux... ou alors d'un psychopathe libéré dans les rues d'une ville, prêt à tuer n'importe qui. au moins. En attendant il ne comprenait rien à la situation et ce que l'espèce de l'autre fou lui reprochait encore ! Cette fois il était innocent c'était sûr et certain. Je sens qu'on va vivre un moment épique ! ajouta t-il en tapotant ennuyeusement dans ses mains avec un sourire sur la face. Parce que oui, ça l'amusait plus qu'autre chose. Voire son.. "pire ennemi" dans un tel état c'était bien drôle ! Bon, vous allez cracher le morceau ou il faut vous prier ? Nous étions en plein cours... au cas où vous ne l'auriez pas remarqué. Et il lui dédia un grand, très grand sourire rien que pour le narguer un peu. Sur SON territoire qu'était cette pièce, il ne se laisserait pas impressionné par un scientifique un peu fou Si vous avez fait encore une fois, péter votre labo et que vous voulez de la main d’œuvre, vous pouvez vous brosser ! Et si vous voulez un extincteur, je vous le prête bien volontiers, je crois qu'il ne me servira pas dans les mois prochains... A part peut-être pour l’assommer s'il continuait à perturber son cours.

Et le voilà qui était au pied de l'estrade. L'autre professeur s'était planté là, et Keaton lui avait préféré s’asseoir tranquillement sur la scène tout en le regardant avec le même sourire qui voulait tout dire. C'était une situation presque jouissive, et les étudiants n'en perdaient pas une miette. Il pourrait s'en servir pour un prochain cours, c'était PARFAIT !!! prendre exemple sur l'autre professeur pour illustrer un "illuminé" serait juste génial...

La suite le laissa totalement perplexe. Hein ? Qu'est-ce qu'il était en train de lui baragouiner là ? Libérer ses étudiants ?! Pour un peu il eut envie de jeter des feuilles en l'air et se mettre à brailler "libéréé, délivré", mais il devait avoir un peu de tenu. Un minimum. Il n'eut même pas le temps de répondre, qu'un de ses adorables élèves tenta de prendre sa défense mais l'autre hurluberlu ne voulait rien entendre. Il n'arrangeait pas son cas, et après on s'étonnait que l'on aime pas cette manière, avec des gens aussi antipathique ça ne pouvait pas être autrement. Je peux vous accompagner de suite même, si vous voulez en référer à quelqu'un, je serai RA-VI de voir la tête que vous ferez quand vous vous rendrez-compte que votre crise hystérique et totalement déplacée est en plus totalement stupide, étant donné qu'ils avec vous à l'heure après. Mais, je crois qu'il va vous falloir soit vous acheter des lunettes... soit apprendre à lire l'heure ou un planning. Il s'était finalement levé avant d'ajouter un petit Maintenant, il serait fort appréciable que vous vous excusiez d'avoir un déranger le cours - même si je vous en remercie, vous allez faire un "cobaye" divin-, de ne pas avoir écouté Monsieur Smith qui allait éviter  que vous vous payez la honte... Et il ne faut pas vous étonner qu'avec vos sautes d'humeur la biochimie soit une matière si... détestée. Je crois que c'est le mot... ou méprisée. Oui, il abusait un peu, mais s'en fichait totalement. Il n'allait quand même pas laisser impuni l'affront qu'il venait de subir.
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Kane Johnson
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MessageSujet: Re: De vous à moi, je ne les ai jamais vraiment aimé, ces étudiants... - pv Richter   De vous à moi, je ne les ai jamais vraiment aimé, ces étudiants... - pv Richter EmptyMer 11 Nov - 11:59

Et voilà, comme d'habitude, cet insupportable petit.... suis-je réellement autorisé à appelé 'cela' un professeur ? Ne serait-ce pas manquer de respect envers tous ceux qui méritaient réellement ce titre, à commencer par moi-même ?
Bref, l'insupportable énergumène se mit à brailler des inepties que je n'écoutais pas, comme d'habitude. Je savais qu'il ne m'aimait, il savait que je ne l'aimais pas, et le monde tournait toujours rond. Depuis quand cela avait-il commencé d'ailleurs ? La réunion de rentrée, non ? J'ai peut-être dû glisser deux-trois mots dans la conversation comme quoi le théâtre était l'occupation la plus futile du monde... Peut-être... Quelque chose dans le genre. Et il se peut que Richter l'ait mal pris : mais de toute façon, ce type prenait toujours tout mal ! Il se faisait des montagnes de trois fois rien, et braillait encore plus fort qu'une commère de village !

Et ce sourire ! Mon dieu, ce que j'avais en horreur ce maudit sourire qu'il arborait en permanence, comme s'il se croyait supérieur ! Depuis quand mimer quelques trucs bidons sur une scénette vous octroyait l'intelligence suprême, hein ? Ouais, non, depuis jamais.

Et puis, enfin quelques mots débités par la voix aiguë de Richter finirent par atteindre mon cortex cérébral... Je redressais la tête, réfléchissant à toute allure : il avait bien dit que j'avais cours avec eux à 16h ? Ah oui ?

Je levais la main et claquais des doigts, avant de désigner du menton Smith qui semblait retenir un fou rire derrière Richter : comprenant aussitôt de quoi il s'agissait, il s'approcha de moi et se pencha.

« Professeur ? »
« J'ai cours à quelle heure aujourd'hui avec vous ? »
« 16h Monsieur.... Désolé Monsieur. »
« Pas autant que moi. »

Bon. Modification des plans initiaux.
D'un geste de la main, je demandais à Smith de s'éloigner, puis fixais Richter sans paraître le moins du monde déstabilisé.

« Il se peut que j'ai égaré mon planning de cette semaine. »


Je perdais toujours tout et je pensais qu'avec le temps, mes étudiants s'y seraient habitués... Il semblerait que non. Tant pis pour eux ! Et tant pis pour Richter.

« Quant à la biochimie, je pense qu'elle a quand même meilleure réputation que votre cours de mimes pour adultes, alors arrêtez de vous la jouer grand seigneur parce que j'ai commis UNE toute petite faute ! »

Après tout, débarquer en braillant, interrompre son cours et lui hurler dessus, ce n'était pas si dramatique... Il y avait pire, bien pire ! Par exemple, que Richter débarque dans SON cours et vienne le perturber ! Là oui, il y aurait eu mort d'homme !
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Keaton Richter
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MessageSujet: Re: De vous à moi, je ne les ai jamais vraiment aimé, ces étudiants... - pv Richter   De vous à moi, je ne les ai jamais vraiment aimé, ces étudiants... - pv Richter EmptyMer 11 Nov - 19:04

Enfin ! Au bout de laborieuses -très laborieuses – secondes, l'autre sembla enfin tilter qu'il s'était trompé d'heure de cours. Mais punaise, il en avait fallu du temps pour que l'information monte jusqu'à son cerveau ! Et après ça se disait super intelligent et compagnie parce que ça avait fait des tas d'études scientifiques -bien plus "compliquées"- que les études littéraires ! Mais bien sûr ! Dans quel monde est-ce qu'il vivait ce type ? Et l'autre claqua soudain des doigts avant de désigner le pauvre Smith qui était visiblement à moitié mort de rire ! Heureusement, l'élève répondit 'correctement' sans trop pouffer et confirma les dires de Keaton qui jubilait intérieur. Il se retint de lui rire au nez en disant "et bam tu vois j'avais raison". Un peu de tenu, dommage que les élèves soient là, sinon il ne se serait certainement pas gêné ! Il dut se mordre la langue assez violemment pour ne pas exploser de rire à son "pas autant que moi". C'est qui qui passait pour le débile maintenant ? Monsieur le prof de biochimie ! Et Monsieur le biochimiste l'avait dans l'os et bien profond en plus !

Allez Keaton on se reprend. On essaye de garder un visage le plus impassible possible pour ne pas trop montrer que l'on jubile. Raclement de gorge. Petit sourire -encore et toujours-. Lui n'était pas un mec qui avait toujours l'air de mauvaise humeur. Il ne put pas par contre retenir un très rire quand il parla d'avoir égaré son planning Les horaires sont les mêmes presque chaque semaine, à défaut d'avoir votre planning, utiliser sa mémoire ça peut s'avérer utile, Monsieur. Il perdit un des étudiants derrière lui qui se retenait de rire et du coup faisait des petits bruits bizarres entre le cochon qu'on égorge et le crie de l'otarie. Très animalier comme comparaison mais c'était tout à fait ça. Il eut d'ailleurs bien du mal à se concentrer de nouveau sur ce que disait cet abruti et eut une petite moue presque exaspérée. Une toute petite faute ? Vous auriez voulu me pendre sur place si je n'avais fait que rentrer le petit doigt dans votre salle de cours. Salle dangereuse, qui plus est, avec tout ce qui explose à l'intérieur, les élèves n'y sont pas en sécurité ! Il se racla de nouveau la gorge avant de continuer Mais vous, vous vous permettrez d'interrompre le cours, d'être presque insultant avec les élèves. Et ils sont des NOMS, ce ne sont pas des chiens, on ne claque pas des doigts pour les appeler. on appelle ça la politesse ! Et oui, il essayait de se mettre les élèves de son côté, pour avoir leur sympathie, tout en disant ce qu'il pensait réellement. Au moins ces cours pourront toujours leur servir plus tard pour se tirer de certaines situations... tandis que la biochimie, excusez-moi, mais je les vois mal se trimbaler leurs petits tubes à essais toute la journée pour mélanger diverses substances... mis à part s'ils veulent vous imiter et qu'ils veulent mettre le feu à leur futur lieu de travail. Il se tourna vers les élèves pour les gratifier d'un vrai sourire avant de leur ajouter Très mauvaise idée, à ne jamais faire. Ça coûte cher, et votre patron pourrait vous prendre en grippe... Et c'est dangereux, vous pourriez vous blesser, ou blesser quelqu'un... que vous appréciez. Il regarda Kane de nouveau avant de continuer Vous comptez prendre racine ici encore longtemps ? Maintenant que le "problème" est résolu, votre présence n'est plus vraiment nécessaire dans ces lieux. deux gosses en train de se chamailler, voilà ce qu'ils étaient et voilà ce qui avait l'air de passionner les élèves.
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MessageSujet: Re: De vous à moi, je ne les ai jamais vraiment aimé, ces étudiants... - pv Richter   De vous à moi, je ne les ai jamais vraiment aimé, ces étudiants... - pv Richter EmptyVen 13 Nov - 19:05

Les choses étaient très claires dans ma tête – et pour une fois je déplorais que Richter n'ait pas la même, au moins nous aurions enfin été d'accord sur quelque chose : j'avais commis une minuscule faute en m'introduisant dans son cours pour récupérer mes étudiants. Etant donné que j'avais perdu mon planning et que j'ignorais totalement qu'ils devaient être avec cet imbécile à 15h, j'étais à moitié pardonné. Et venir les délivrer du cours de théâtre me pardonnait entièrement : si tenté est qu'on puisse appeler cela un cours d'ailleurs !

Cela dit, Richter avait posé le doigt sur un point essentiel : effectivement, si l'inverse s'était produit, je l'aurais fait décapiter, empaillé et je m'en serais servi comme d'urinoir public... Ce qui signifiait que peut-être j'avais du mal à relativiser les choses.
Bon cela dit, il y avait pire comme défaut non ? Et puis quelqu'un d'aussi exceptionnel que moi se devait d'avoir quelques faiblesses. C'était même humain à vrai dire !

Je balaye l'argument comme quoi les étudiants avaient des noms : je le savais depuis longtemps mais devoir en mémoriser de nouveaux chaque année m'épuisait intellectuellement et j'avais décidé de passer outre cette formalité. D'ailleurs le claquement de doigt fonctionnait à la perfection !
D'autant que venant de la part du type qui leur jetait des balles de tennis au visage, c'était à mourir de rire ! Au moins, je les torturais psychologiquement, et non pas physiquement comme cet imbécile !
Cela dit, pour torturer psychologiquement quelqu'un, il fallait posséder plus de deux neurones : ceci expliquait cela.

Et le voilà qui recommence son petit numéro, jouant au prof sympa devant les élèves pour se les coller dans la poche... Comme si cela avait la moindre chance de marcher. Les étudiants étaient trop bêtes pour prendre le parti d'un professeur, et bien trop lâches pour l'affirmer haut et fort. Tout au plus récolterait-il quelques sourires misérables servant de passe-partout.

Bien, s'il le prend ainsi...

Calmement – en tout cas plus que d'habitude – j'allai prendre un siège en plein milieu du rang de devant et m'y asseyais avec décontraction, bien décidé à ne pas me laisser faire ainsi. J'entendais quelques pouffements nerveux de la part des élèves mais n'en tins pas compte : les étudiants ont souvent des réactions étranges sortant de l'ordinaire, et qui ne valent absolument pas la peine qu'on s'y attarde plus que d'habitude. De toute façon, ces cocos-là ont toujours été d'insupportables ovnis à mes yeux.

« Je vous en prie Richter, puisque vous m'assurez que VOTRE cours est plus important que le MIEN pour la vie future de nos chères têtes blondes, faites donc, que j'observe votre manège. Faites-leur déclamer ces quelques vers qui transpirent un romantisme aberrant et prouvez-moi que cela leur servira un jour.... autre part que pour tenter de mettre enceinte une fille paumée et désorientée. »

Je prend mes aises et croise mes jambes, me relaxant sur ce fauteuil que je n'imaginais pas aussi confortable d'ailleurs, et je relève les yeux sur l'estrade, avant de soulever le menton comme pour signifier « alors, vous vous y mettez ou vous attendez le déluge ? ».

Cela dit... Encore un détail que je dois absolument clarifier :

« Quant à cette question de planning à apprendre par cœur, je peux comprendre que vous le fassiez, VOUS, vu le peu de travail intellectuel que vous demande votre profession, mais comprenez que parfois, Richter, les grandes personnes ont d'autres choses à penser et retenir que cela. »


Et je sais que j'ai visé juste quand j'entends un des étudiants dans le fond retenir difficilement un fou rire naissant.

Touché, coulé.
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MessageSujet: Re: De vous à moi, je ne les ai jamais vraiment aimé, ces étudiants... - pv Richter   De vous à moi, je ne les ai jamais vraiment aimé, ces étudiants... - pv Richter EmptyDim 15 Nov - 12:04

Rester calme. Rester très calme. Dommage qu'il ait envoyé cette foutue balle à côté de la petite Jones tout à l'heure, sinon il s'en serait très certainement servi pour assommer le professeur de biochimie ou pour voir, vérifier s'il avait de bons réflexes. Malheureusement ce n'était pas possible et c'était fort regrettable. Au lieu de se comporter en adultes sensés, les deux livrés une sorte de combat qui devait ressemblait plus ou moins à un combat de coq. Lequel aurait le dessus sur l'autre, lequel aurait le dernier mot ? Au final, il se doutait que cet abruti de Johnson gagnerait, parce qu'il était beaucoup trop tordu et retord que lui alors forcément ça lui donnait un avantage non négligeable. Et il est vrai aussi que son argument sur le nom des élèves alors qu'il avait manqué d'en assommer une si jamais son tir avait marqué n'était pas quelque chose de vraiment pertinent... mais bon, on devait faire avec, il n'avait rien trouvé mieux pour l'instant ! Et puis lui, n'avait pas fait ça pour traiter un élève comme un chien, mais pour qu'il arrive à comprendre la moue qu'il devait faire sans que cela soit ridicule ! C'était donc une sorte d'épreuve pratique.

Keaton avait ensuite continué à se montrer gentil et compréhensif avec les élèves de façon à ce que si la situation tournait mal, il est quelqu'un avec lui et non pas contre lui ! Seulement... il voulait juste que cette mascarade se termine, que l'autre professeur se tire afin qu'il ait le champs libre pour finir son cours. Contre toute attente (ou plutôt si, il aurait du s'y attendre !), l'autre lui fit comprendre qu'il allait rester là, assister à son cours. Il tiqua un peu -beaucoup même-, et ne sut absolument pas quoi répondre. L’obliger à s'en aller n'était pas possible, le voir assister au cours et prendre remarque sur remarque n'était pas non plus envisageable. Aucune des deux solutions lui plaisaient et pourtant... il n'y en avait pas de troisième. Il soupira un peu, et décida de le laisser rester ici, histoire de se montrer "plus mature" que lui à ce petit jeu-là. Si quelque chose dégénérait, il pourrait toujours dire que Johnson perturbait son cours avec ses remarques et qu'il lui avait fait tout un sketch pour pas rien, pour une erreur que l'autre professeur avait lui-même commise. Bien, cela semblait le meilleur plan. Il reprit donc presque joyeusement : Ce que vous avez l'air d'ignorer, c'est justement que ça ne sert pas qu'à ça. Certains bienfaits sont même prouvés "scientifiquement", notamment pour l'estime de soi parce que l'on prend de l'assurance. Il y avait également des bienfaits de détente - lâcher prise, ça améliore aussi l'élocution, ça peut aider pour la timidité... dans ta tronche, l'affreux, c'est facile de n'y voir que certaines choses négatives, alors que c'est bien plus.

Pendant un bref instant, il avait espéré que cette offensive le ferait partir, mais non, Monsieur le Casse-Pied -pour être poli- restait là bien installé dans ce foutu fauteuil. Et Monsieur, se remit à parler du planning. Le soucis, c'est que généralement toutes les semaines sont plus ou moins faites pareil.. vous les avez toujours à la même heure, là, c'est quand même plus grave... Et du coup, ce fut d'autres étudiants qui se mirent à rire. Chacun avait ses supporters.

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Kane Johnson
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MessageSujet: Re: De vous à moi, je ne les ai jamais vraiment aimé, ces étudiants... - pv Richter   De vous à moi, je ne les ai jamais vraiment aimé, ces étudiants... - pv Richter EmptyMer 18 Nov - 15:57

Le mot « scientifiquement » dans la bouche de Richter ressemblait davantage à une insulte qu'à un mot savant et je ne pu retenir un ricanement moqueur. Ben voyons ! Comme si la science s'était déjà préoccupée de choses aussi abstraites et inutiles que le théâtre !
Nous avions suffisamment de sujets passionnants pour ignorer ceux qui ne l'étaient aucunement. A moins bien évidemment qu'en tant que pseudo-scientifiques, Richter n'évoque en réalité des psychologues ou psychiatres, amateurs de la psychologie humaine qui naviguaient en eaux troubles.

D'ailleurs, depuis quand l'estime de soi était-elle une donnée scientifique ? Ce type me prenait pour un idiot et cela en devenait ridicule !
Je ricanai de plus belle, me moquant sans aucune gêne de ses pseudos trouvailles 'scientifiques' qui n'en étaient pas : estime, détente, lâche prise, élocution, timidité... Mais qui se préoccupait de cela, hein ? Quel genre d'asocial névrosé s'était un jour dit : étudions de manière scientifique la timidité, je suis sûr que nous pouvons faire quelque chose contre elle !?

Richter vendait des couleuvres, comme d'habitude, et se persuadait lui-même qu'il prêchait la bonne parole. Pathétique. Et insultant envers la véritable science !

Puis il remit cette histoire de planning et de mémoire sur le tapis, et je chassai l'argument de la main :

« Oubliez un peu ça voulez-vous : j'ai d'autres priorités dans la vie que d'enregistrer bêtement un emploi du temps. Même s'il se répète chaque semaine. Vous devenez agaçant Richter. »

J'ignorai totalement les petits rigolos dans le fond qui pensaient pouvoir rire à mes dépens : rirait bien qui rirait le dernier. Et à ce jeu-là, généralement, les étudiants perdaient tous haut la main !

D'un geste de la main, je l'invitais à continuer sa mascarade, comme un prince donne l'autorisation à son bouffon de passer à l'acte et de l'amuser :

« Et bien, faites donc. J'attends des preuves de vos grandes avancées 'scientifiques' Richter : combattez donc la timidité et l'estime de soi, je vous en prie. »


Les jambes croisées, j'attendais patiemment. Telle une araignée attendant que le moucheron se prenne les pieds dans sa toile pour ensuite le tuer d'un coup sec.

Coup sec qui vint dès qu'un de ces benêt d'étudiant se mit à débiter une tirade sur ordre de Sa Majesté Richter le Moucheron. C'était tellement mauvais, tellement pathétique et surréaliste que j'explosai d'un rire gras et ironique avant de m'exclamer, incapable de toute façon de fermer la bouche plus de deux minutes sans avoir besoin d'entendre ma propre voix :

« Pa-thé-ti-que ! Vous comptez soigner quoi avec ça Richter ? Les traits de génie et l'intelligence artificielle ? Mademoiselle Karlota débite ce vers comme on assassine cruellement un chaton qui n'a pas demandé à naître ! En réalité, vous travaillez sur l'idée de suicide collectif, c'est cela ? Avouez donc Richter : votre incompétence ne peut se borner qu'à cela !! »
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